Lettre Mai 2023 de votre Courtier LS COURTAGE
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Les carburants de synthèse seront-ils une alternative au tout électrique ?
La Commission Européenne l’a décidé : dès 2035, il sera interdit de vendre des voitures thermiques neuves en Europe !
Ce grand bouleversement veut faire la part belle aux véhicules électriques, aux modes de déplacements doux (à pied et en vélo), aux réseaux de transports collectifs (train, métro, bus, tram) et enfin à des villes plus denses pour réduire le nombre de déplacements (concept des villes « 15 minutes » où tout serait accessible en 15 mns à pied ou à vélo).
Avec l’entrée en vigueur des ZFE (Zones à Faible Émission) dans 43 villes françaises 10 ans avant, en 2025, la chasse aux voitures thermiques est dores et déjà lancée.
Quid de la production d’électricité nécessaire dans 12 ans pour alimenter tous ces véhicules ? Mystère !
D’autant que par exemple, l’Allemagne vient de fermer le mois dernier ses derniers réacteurs nucléaires au nom d’impératifs écologiques et sécuritaires, un projet lancé lors de la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011.
C’est pourtant l’Allemagne, grande nation d’industrie automobile, qui a conditionné cette décision Européenne, sur la possibilité de commercialiser des véhicules neufs compatibles avec des carburants de synthèse, cette exception doit néanmoins encore être confirmée à ce stade. L’Allemagne n’était pas la seule à être sceptique comme l’Italie ou la Pologne, mais compte tenu de cette décision entraînant le rejet définitif des produits pétroliers et des biocarburants, et mettant une épée de Damoclès sur le carburant de synthèse, le grand changement est en marche.
Qu’il s’agisse des voitures électriques, ou des véhicules acceptant les carburants de synthèse, nous savons déjà que le bilan CO2 sera loin d’être neutre dans tous les cas, et que de nombreux problèmes de capacité électrique, de coût et d’autonomie des véhicules électriques, mais aussi du prix de vente des carburants de synthèse annoncé deux fois plus cher que les carburants actuels en 2035, entraîneront à coup sûr une nouvelle donne de la mobilité en Europe, dont personne ne peut finalement prédire aujourd’hui ce qu’il en sera réellement demain.
