Qu’est ce que « Mon Espace Santé », le nouveau système de partage d’informations médicales mise en place par le gouvernement ?
La sécurité sociale et le ministère de la Santé ont créé un carnet de santé numérique personnel pour tous les Français et bénéficiaires de l’assurance maladie début 2022 baptisé « Mon Espace Santé ».
Les accès par les professionnels de santé sont possibles uniquement avec votre consentement : vous serez averti à chaque fois qu’un document est envoyé ou modifié dans votre dossier médical ou lorsqu’un professionnel de santé y accède. Vous pouvez choisir de masquer des informations ou de bloquer l’accès à un professionnel ou un établissement de santé (sauf au médecin traitant que vous aurez désigné dans Mon Espace Santé). Un historique vous permettra de de savoir qui a consulté vos données.
Selon l’Assurance maladie, la confidentialité des informations est garantie : elle précise en outre que le dossier médical permet à chaque patient de retrouver en un seul endroit, sûr et facile d’accès, toutes ses informations de santé (traitements, résultats d’examens, radios, ordonnances, carnet de vaccination). Il peut y ajouter librement tout document utile à sa prise en charge. Son médecin traitant, son pharmacien et tous les autres professionnels de santé qui le suivent pourront aussi l’alimenter, si le patient les a autorisés à le faire. L’utilisateur peut également renseigner son profil médical avec des informations personnelles comme ses allergies et antécédents familiaux ou encore y enregistrer ses mesures médicales (poids, taille, tension, glycémie, etc.).
Une fois le dossier médical complété, cet historique de soins et de mesures peut être partagé avec les professionnels de santé de son choix qui en ont besoin pour assurer un meilleur suivi médical et éviter les examens inutiles.
Par exemple lorsqu’un patient est pris en charge par un médecin qui n’est pas son médecin habituel, à l’occasion d’un déplacement ou en cas d’urgence, le dossier médical contenu dans « Mon Espace Santé » permet d’être soigné plus efficacement.
Créé automatiquement pour tous les assurés, il est possible de s’y opposer même si moins de 2% des français ont refusé ce service lors de sa mise en place en janvier 2022.